Ce matin, je voudrais partager une petite curiosité éditoriale… Ca me permet d’ouvrir une nouvelle rubrique.
Il y a quelques mois, j’avais lu Le Goût des pépins de pomme de Katharina Hagena, très beau roman et succès de librairie que vous avez dû voir conseillé partout durant les fêtes de Noël. Il doit encore faire partie des meilleures ventes en livres de poche.
Et voilà qu’un jour, chez mon libraire favori, je tombe sur le roman Les fraises de la mère d’Anton de Katharina Hacker. J’ai été interpelée par l’extrême ressemblance entre ces deux romans : visuel de couverture, un nom de fruits dans le titre, les deux auteures s’appellent Katharina, et une proximité de thèmes (la mémoire, le souvenir, des histoires du passé…).
Je ne sais pas trop ce qu’il faut en tirer. Un procédé commercial pour copier un best-seller? Ou tout simplement une coïncidence (ce qui m’étonnerait fort). Si toi, cher lecteur, tu as lu ces romans, dis-moi, sont-ils si proches que ça sur le contenu? Je ne suis visiblement pas la seule à avoir remarqué cette proximité (ici et là). Les lecteurs sont séduits en assimilant un livre à l’autre mais pas toujours satisfaits au final.
La réponse à cette énigme peut-être au prochain épisode si je lis Les Fraises un jour. Mais là j’avoue que j’aurais plutôt envie de le boycotter… Et vous?
Effectivement, il y a une vraie ressemblance pour moi, même dans le ton, dans l’évocation des senteurs, des émotions, des souvenirs… J’ai été déçue par les pépins de pommes, mais il est, selon moi, beaucoup plus riche et intéressant que les fraises….
(Merci pour le lien!!)
Merci pour tes lumières, Charlotte! Peut-être est-ce un style qui appartient à une culture (germanique) mais bon j’en doute quand même un peu. Vu ce que tu viens de me dire, il ne sera clairement pas dans mes priorités de lectures.
J’ai lu les deux, les fraises, parce que j’avais aimé les pépins…
Il y a en effet des similitudes, mais une ambiance très différente, et pour chaque personnage une relation différente à ses souvenirs.
Mais à la réflexion, peut-être le début d’une série de regards différents sur le thème du souvenir ?
A suivre !
C’est vrai que ça et la famille sont des thématiques récurrentes, peut-être plus dans la littérature germanique qu’ailleurs?