À mort la mort!
Frédéric Kessler
Thierry Magnier, « le feuilleton des Incos », 2011
Un jour, Léopold invoque la mort lors d’une réunion avec tous les habitants de son village. Il réussit à les convaincre que la mort ne sert à rien. Il gagne l’immortalité pour tous. L’arrêt de la vie.
La collection les « Incos » a débuté avec quelques titres l’année dernière dont celui-ci. Le principe était de faire collaborer des élèves et un auteur pour écrire un roman. Ici, on sent que l’auteur s’est bien prêté à l’exercice et que sa patte est influencée par des idées extérieurs. Les CM2/6e se sont montrés très imaginatifs et ont été guidés intelligemment dans leur réflexion.
Ce village imaginaire pourrait être n’importe où. Il sert de décor à l’idée que la mort ne serait pas nécessaire. Simple, efficace et humoristique, le roman montre qu’il n’est pas besoin d’écrire des choses compliquées pour faire réfléchir et s’amuser à la fois. Encore mieux, il ne donne aucune réponse, mais des pistes à poursuivre soi-même.
On aime, on n’aime pas? Allez donc voir par là
Les jardins d’Hélène
Fantasia
Acides animés
Dans cette collection, j’avais été super déçue des commentaires de Elisabeth Brami dans La poubelle des larmes… Mais je retenterais sans doute avec celui-ci, d’autant que j’aime déjà beaucoup Frédéric Kessler dans ses albums pour les petiots.
Oui j’ai entendu parler de celui d’Elisabeth Brami. Paraîtrait-il qu’elle ne s’était pas trop prêté au jeu de l’expérience avec les enfants, et que ça se sentait beaucoup dans l’écriture. C’est pour ça que j’ai préféré lire celui-ci… et le titre était marrant 🙂