« I comme Iris » Anne Loyer

I comme Iris
Anne Loyer, ill. Leïla Brient
Alice, « Deuzio », 2013

Je ne sais pas écrire. C’est dit.

Iris vit seule avec sa mère divorcée. Elle a un souci de rédaction à l’école, et ne réussit pas à écrire correctement. Elle commence à voir un orthophoniste, Monsieur Jaconde, qui intéresse un peu trop sa mère…

I comme IrisEncore un roman sur le thème du divorce, décidément, ça pullule! Ici, le problème d’acceptation de l’enfant se manifeste au niveau de l’écriture, ou en tout cas de l’ordre de la pensée. Iris peut parler pendant des heures à un débit hallucinant mais n’arrive pas à former des phrases correctes. Elle doit accepter le divorce de ses parents et aussi accepter qu’ils puissent avoir chacun leur vie amoureuse propre. Elle angoisse beaucoup sur la perte potentielle, une nouvelle fois, d’un de ses parents.

L’histoire est traitée de manière simple et les personnages sont très crédibles et attachants. Cependant,  j’ai un souci avec le thème de l’écriture. Iris est la narratrice du roman et nous affirme ne pas savoir écrire, mais pourtant elle écrit au présent, comme dans un journal. Ne pas savoir écrire ne lui empêche pas de parler des rayons du soleil qui dardent à travers le feuillage des arbres — ce qui m’a paru un peu décalé dans le contexte. Peut-être que les lecteurs enfants n’y verront que du feu et que le présent les aidera à s’immerger dans l’histoire, mais pour ma part, j’ai été un petit peu gênée…Que voulez-vous. Le souci du détail.

Mais je dois accorder au roman qu’il est très sympathique et facile à lire, à conseiller aux enfants dès 8/9 ans.

On aime, on n’aime pas? Allez donc voir par là
Des pages, des images
Blog d’Anne Loyer
Blog de Leïla Brient (très très belles illustrations toutes en finesse!)

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