« La chienne de l’ourse » Catherine Zambon

La chienne de l’ourse
Catherine Zambon
Actes Sud Junior, « D’une seule voix », 2012

Je n’ai pas peur d’écrire. 
Pas peur d’être habitée par des sentiments passionnés.

La jeune narratrice découvre qu’elle éprouve du désir pour sa meilleure amie, Liz. Choquée, elle prend la fuite.

« D’une seule voix » propose des romans qui peuvent se lire à voix haute. Courts et plutôt intenses. On est tout à fait dans le créneau. Ici, la narratrice est tellement choquée qu’elle vomit presque tout ce texte. On est embarqué dans le bordel de ses pensées et de ses souvenirs.

Son souci porte sur l’acceptation de son corps. Adolescente en surpoids, quasi obèse, elle doit déjà accepter ses rondeurs. En plus de ça, elle se surprend à éprouver des sentiments ardents pour sa meilleure amie. Gérer son poids et ses pulsions sexuelles, ça peut paraître un peu beaucoup. S’en suit un sentiment de dégoût de soi et l’impression de tâcher une belle amitié.

Furieuse, vulgaire, passionnée et pleine d’espoir. La narratrice offre tout ce qu’elle a dans un texte offert tout d’un souffle. Un trop-plein d’émotions.

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